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Articles

Volume 28, Number 1 (2007)

Gestion des corps, désir et contagion dans Le testament du couturier

  • Nicole Côté
Submitted
February 20, 2009
Published
2007-01-01

Abstract

Le testament du couturier, by Franco-Ontarian dramatist Michel Ouellette, sketches a dystopic, futuristic society in this minimalist drama. Its form, because of its maximum openness, belies the totalitarian society it describes. I will study the role of the boundaries in this brilliant social satire by showing that the drama outlines the precarious balance between individual and social bodies obsessed by performance, fighting the intruders which could slow this performance: a computer bug or biological virus, or even desire, which overtakes one like an illness. Ouellette makes his readers reflect on the consequences of a perfectly controlled productivity, without any interplay possible. Résumé Le testament du couturier, du dramaturge franco-ontarien Michel Ouellette, esquisse une société d’autant plus originale qu’elle n’est que suggérée dans cette pièce de théâtre minimaliste. En effet, cette pièce très courte joue, par son ouverture maximale, à contresens de l’univers concentrationnaire qu’elle décrit. Je m’intéresse au rôle des frontières dans cette brillante satire sociale en montrant que la forme de la pièce représente peut-être cet équilibre précaire du corps social et du corps individuel obsédé par la performance, en lutte contre l’intrus qui pourrait lui nuire : le virus informatique, biologique, ou encore le désir auquel on cède comme à une armée, comme à une maladie. Ouellette s’amuse donc à nous faire réfléchir sur les conséquences d’une productivité maintenue dans l’absolu contrôle, sans le « jeu » d’espaces libres, que lui-même laisse dans sa pièce pour accueillir l’autre.